Une activité en baisse de 78 % en matière de prestations d’hôtesses en 2020, - 97 % en 2021 : Nadine Thomas (photo), à la tête de LMP Accueil et services à Montpellier, s’accroche en prévoyant la sortie « dans deux mois, d’une hôtesse virtuelle, projet sur lequel je travaille actuellement avec une start-up ». Même écho pour Isabelle Husser, dirigeante du traiteur montpelliérain éponyme : « Nous continuons à répondre à des demandes de devis mais en réalité nous n’avons aucune visibilité. Les perspectives sur les événements privés sont meilleures que celles sur les événements professionnels. Nous sommes en train de réfléchir à nous diversifier, tout en restant dans l’alimentaire. » Grégory Blanvillain, président de l’association Répère Méditerranée regroupant les acteurs de l’évenementiel, estime que « si 2020 a pu parfois être « sauvé », 2021 s’annonce catastrophique. Après avoir dû s’organiser pendant deux ans différemment, combien de donneurs d’ordre reviendront sur ce qu’ils faisaient avant en termes d’événementiel ? Nous devons nous réinventer ». Quant à Guilhem Michel, celui-ci a déjà repoussé le salon de l’immobilier de Montpellier à mars mais il n’y croit guère et craint un nouveau report à septembre.
Les tests in situ, attendus en mars pour le monde du spectacle, représentent un petit espoir pour Cédric Fiolet, à la tête d’Occitanie Events et dont le volume d'affaires en 2020 est en baisse de 65 %, « à condition qu’ils soient un succès ».