Depuis le début de la crise sanitaire, les consulaires sont sollicités par l'État pour relayer ses dispositifs (subvention, aides...) auprès de leurs ressortissants. Dans ce cadre, dès janvier 2021, la chambre d'agriculture du Gard (70 personnes, budget annuel : 7,5 M€), va mettre en place un plan d’accueil relance. « Deux demi-journées par semaine, des référents de la chambre vont accueillir les agriculteurs pour les orienter vers les différentes aides du plan France Relance en fonction de leurs besoins et les accompagner dans le montage du dossier leur permettant d’accéder à ces enveloppes », explique Magali Saumade, présidente de la chambre. Pour chaque thématique (bio, haute-valeur environnementale, achat de matériel, aléas climatiques…) du dispositif, un référent au sein de la chambre a été désigné.
Dès le premier confinement, la chambre d’agriculture du Gard s’est mobilisée en lançant par exemple, conjointement avec la CCI 30 et la chambre de métiers et de l’artisanat du Gard, le site https://www.consommons-gardois.fr/. Il vise à identifier rapidement les producteurs en vente directe et les artisans locaux. « Nous avons aussi veillé à diffuser régulièrement et largement les informations gouvernementales pertinentes pour nos ressortissants. » Pour soutenir les agriculteurs durement touchés par la fermeture des commerces et des écoles – et par conséquent des restaurants collectifs – durant le premier confinement, la chambre d’agriculture du Gard s’est appuyée sur le Mas des Agriculteurs (Nîmes), tel une plateforme, pour prendre part au plan régional Solidarité Occitanie Alimentation. Aux côtés du Département du Gard et de la Ville de Nîmes, la chambre consulaire a ainsi permis aux agriculteurs de distribuer leurs produits et aux plus démunis d’y avoir accès.
Au-delà de ces actions exceptionnelles déployées depuis le début de la crise sanitaire, la chambre n’en délaisse pas pour autant ses autres missions pour le compte de l’État. « Le gouvernement attend de nous que nous poursuivions notre rôle de relais auprès des agriculteurs pour faire connaître les différentes évolutions réglementaires, environnementales. » Et d’ajouter : « Nous travaillons aussi sur les questions de compensation agricole, sur le plan Rhône… »