Nom de code : Enerpat, pour « Énergie et Patrimoine ». Porté par le Grand Cahors, ce projet de recherche consacré à l'éco-restauration du bâti ancien trouve sa concrétisation avec un bâtiment démonstrateur, situé dans le Cahors médiéval, qui fait actuellement l'objet d'une restauration patrimoniale associée à une amélioration énergétique. Dans le cadre de ce projet à 1,4 M€ sur trois ans (subventionné par l'Union européenne), des solutions biosourcées ont été testées, en lien avec l'Insa de Toulouse, sur ce bâtiment qui se trouvait dans un état de vétusté très avancé. « Alors que les travaux du bâtiment sont bientôt achevés, les locataires vont, dans les semaines à venir, emménager, précise la collectivité. Ils auront dans leur contrat une clause contributive, afin d’aider les porteurs de projet à mesurer, mois après mois, les performances thermiques, sonores et olfactives. Ces retours permettront, après une analyse et un bilan positif, d’apporter une solution duplicable à toutes rénovations dans des sites patrimoniaux. » Jean-Marc Vayssouze-Faure, maire de Cahors et président du Grand Cahors, l'assure : « Ce projet s’inscrit sur le chemin de la reconquête de nos centralités. » Depuis dix ans, Cahors a accompagné la rénovation de 700 logements.
