City One enregistre une baisse de son chiffre d’affaires « d’environ 30 à 35 % » en 2021 par rapport à celui de 2019 – son année de référence, à 210 M€ –, indique à La Lettre M son directeur régional Occitanie, Étienne Mauger. Fondé à Toulouse en 1991 par Sophie Pécriaux, qui en est toujours propriétaire, le groupe emploie plus de 500 ETP en Occitanie (pour 10 M€ de CA) sur un total de 5 000 environ en France, en Belgique, au Luxembourg et au Maroc. Il reste très présent sur la prestation d’accueil, son marché historique, mais s’est, au fil du temps, positionné dans le service aux entreprises et aux passagers, le travail temporaire, la concession d’espaces et la logistique-manutention. Une diversification qui, selon Étienne Mauger, a permis au groupe de résister à la crise : « Des activités se sont totalement arrêtées à certaines périodes, comme l’événementiel, la restauration ou la distribution, tandis que l’accueil a simplement baissé et que l’intérim s’est pas mal développé. Au final, nos capacités de trésorerie ont certes souffert mais grâce à la diversité de nos activités et aux aides de l’État, nous avons tenu le cap sans avoir recours à des plans sociaux. Nous avons aussi la chance de ne pas être endettés donc nous sommes confiants pour l’avenir. »
Malgré un début d’année morose, le directeur régional table sur un regain d’activité au printemps similaire à celui vécu entre août et début décembre derniers, « où nous avions retrouvé notre niveau de chiffre d’affaires de 2019 ». Et de conclure : « Il faut tirer du positif de cette période : pendant des années, nous avons travaillé beaucoup et dans l’urgence. Le temps dont nous disposons aujourd’hui nous permet, par exemple, de travailler sur de nouvelles méthodes, sur l’amélioration de notre offre de services, en lien direct avec nos clients, ou encore sur notre stratégie RSE. »
Étienne Mauger, City One
01/02/2022