Bernard Lannes

31/03/2022

Coordination Rurale

Le conflit ukrainien et la hausse des prix qui en découle déstabilise les céréaliers. « Il y a encore quelques semaines, on payait environ 700 € les 1 000 litres de GNR (gazole non routier, NDLR). Aujourd’hui, le prix peut frôler les 2 000  », a confié le 24 mars à La Lettre M Bernard Lannes, président national de la Coordination Rurale, syndicat agricole dont le siège est à Auch (32). Un coup dur pour les producteurs qui ont besoin de leurs tracteurs pour réaliser les semis de printemps. Autre difficulté : la hausse du prix à la tonne de l’engrais azoté – fabriqué avec du gaz – « passé de 300 à 1 500  », a affirmé Denis Carretier, président de la chambre régionale d’agriculture. Bernard Lannes craint par ailleurs que la hausse des cours du blé ne bénéficie pas aux céréaliers régionaux. « Le blé est coté à 400 € la tonne aujourd'hui mais les producteurs ont vendu leurs récoltes plus tôt, lorsque le prix tournait entre 120 et 150 €. »

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