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Acculé par la concurrence espagnole, les vins du Languedoc refondent leur offre IGP

Le 15/3, à Lattes (34), trois représentants de la production de vins à indication géographique protégée (IGP) en ex-LR - Coop de France, les Vignerons indépendants et Pays d’Oc - présentent un projet de segmentation de l’offre régionale en IGP. Fait marquant : la base de la pyramide, composée des vins dits d’entrée de gamme, serait représentée par l’IGP Terres du midi. Cette IGP marquerait son grand retour : initiée il y a un an par les producteurs de vin IGP de département, elle avait reçu jusqu’à présent une fin de non-recevoir de la part des représentants de l’IGP Pays d’Oc. « Nous devons être en mesure d’avoir une offre régionale qui, en volume et en prix, répondra à la demande de la grande distribution en prix d’entrée de gamme et fera face à la concurrence espagnole », explique Jean-Marie Fabre des Vignerons indépendants. La question de la concurrence étrangère est d'autant plus problématique que « les vins IGP Pays d’Oc (qui représentent 6 des 12 Mhl produits en région, NDLR) sont désormais aussi menacés », confirme Jacques Gravegeal, président du syndicat des producteurs de vin IGP Pays d’Oc. La nouvelle pyramide des vins IGP se découperait en trois segments : le socle, occupé par l’IGP Terres du Midi (rendement de 120 hl/ha), suivi des vins IGP Pays d’Oc de cœur de gamme (90 hl/ha) et, en haut de la pyramide, les vins IGP Pays d’Oc icônes (rendement inférieur à 90 hl/ha). « Nous sommes capables de produire des vins d’entrée de gamme à un prix rentable, à la condition qu’une contractualisation soit mise en place sur un volume qui reste à déterminer », affirme Boris Calmette, président de Coop de France. La mise en place avec les représentants de la grande distribution « d’appel d’offres, non plus sur un an mais lissé sur 3 ans », est en cours de discussion. L’objectif est de mettre en place cette nouvelle segmentation pour la campagne 2017, à condition qu’elle soit validée par les différents conseils d’administration.

Entre N°1

Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, mouille la chemise lors du Mipim (professionnels de l'immobilier) à Cannes, prenant des rendez-vous personnalisés les 15 et 16/3. « C’est la 3me année que je le fais, confie-t-il à La Lettre M, montrant, sur son agenda électronique, des rendez-vous avec, entre autres, le DG de Bouygues Immobilier et du groupe Socri, intéressés par le potentiel de la métropole toulousaine. Pour ces premiers rendez-vous, c’est important que j’y sois moi-même, pour montrer l’ambition et l’implication de la Métropole, et pour capter l’attention des opérateurs privés. Ensuite, bien sûr, les autres élus et les équipes prennent le relais. »

Zadistes

La cellule d’écoute post-agression/braquage de l'observatoire Amarok (santé des dirigeants d'entreprises, président : Olivier Torrès, siège : Montpellier), lancée en janvier 2016 dans l’Hérault et le Gard, est étendue à la région des Hauts-de-France et à Rennes, où « les commerçants ont le moral en berne à cause des violences liées au projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes », explique Olivier Torrès.

Parcours

Alain Serieys, président d’Enova et de Rezopep (pépinières d’ex-MP) annonce, le 15/3 lors du Mipim à Cannes, le lancement d’une étude, avec la Région Occitanie, portant « sur la pépinière de demain. Une start-up ne doit surtout pas partir de la région où elle est née ! Sinon, c’est une perte sèche pour le territoire qui l'a accompagnée. D’où l’importance de proposer des parcours résidentiels aux entreprises ».

Tours à tour

Deux projets de tours, chacune située à proximité immédiate des gares des deux métropoles de l'Occitanie et agissant comme des phares architecturaux, sont présentées... tour à tour, le 15/3 sur le stand commun de Toulouse et Montpellier, au Mipim à Cannes : Occitanie Tower dans la Ville rose (cf. p.2, Compagnie de Phalsbourg) et Tour Méditerranée dans la capitale du Languedoc (cf. p.6).

Molière

Le débat autour de la clause Molière obligeant le entreprises de BTP à employer des ouvriers parlant français sur des chantiers publics ne mobilise pas outre mesure les professionnels concernés. « Ce sujet est avant tout d'ordre politique. Nous n'avons pas de position arrêtée sur ce dossier », avance ainsi un représentant de la fédération régionale du BTP, renvoyant dos à dos les pros-clause Molière (Laurent Wauquiez, président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes) et les antis (Carole Delga, présidente PS de la Région Occitanie).

Retombées

Le cabinet parisien Bipe, spécialisé dans le conseil en analyse stratégique, décroche le marché relatif à la réalisation d'une étude portant sur les retombées socio-économiques du transport aérien sur l'aéroport de Toulouse – Blagnac lancé par la Région Occitanie. Une prestation dont le coût s'élève à 108 k€. Le marché est décomposé en trois missions distinctes : analyse des impacts socio-économiques directs des entreprises basées sur l'emprise aéroportuaire, enquête de clientèle et de fréquentation sur la saison hiver 2016/2017 et bilan des deux vagues d'enquête été et hiver et impacts globaux.

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