André Deljarry, président de la CCI de Montpellier : « Ouvrir une entreprise est salutogène. L’information sur cette offre de soutien va être largement diffusée dans notre réseau ».
Daniel Galy, président de la CCI de Béziers insiste sur « la détresse et l’isolement que peut ressentir un chef d’entreprise. Il ne se plaint pas et c’est une grande erreur. Cet accompagnement aide la victime à revivre comme avant ».
Pour Olivier Oddi, président de la CCI de Sète, « on peut avoir de la compassion pour les victimes d’agression ou de braquage mais ce n’est pas suffisant. Il fallait un dispositif comme celui-là. Nous souhaitons essaimer ce dispositif en France et nous pouvons jouer le rôle de relais auprès de CCI France ».
Représentant la chambre d’agriculture de l’Hérault, Raymond Llorens rappelle que le monde agricole a été très tôt sensibilisé à cette question. « La MSA avait déjà mis en place un dispositif de ce type avec un numéro d’urgence. Tout chef d’entreprise a une certaine fierté et a parfois du mal à se confier et aller chercher de l’aide. Et pourtant il y peut y avoir des troubles post-traumatiques importants ».