Jean-Luc Moudenc se dit « inquiet » de la baisse de production de logements neufs dans le territoire. « Toulouse n’échappe pas à cette tendance nationale, qui provoque mécaniquement une hausse des prix », constate le maire de la Ville rose, qui cite plusieurs facteurs explicatifs : la crise des matériaux, la hausse des taux d’intérêt, l’entrée en vigueur au 1er janvier dernier de la directive RT 2020, l'annulation du PLUi-H, mais aussi l’objectif de zéro artificialisation nette (Zan) des sols. « C’est une mesure d’une brutalité énorme dont les maires découvrent depuis des mois les conséquences », estime-t-il.
« Cela vient freiner certains projets et en annuler d’autres », déplore l’édile, qui assure que « si personne ne conteste le but de cette loi, tout le monde en conteste les modalités d’application ».
