La crise

Deux modèles, deux réactions face à la crise. La 43e édition de Jazz in Marciac prévue cet été a été annulée. Le Festival de Radio France, lui, a été maintenu, les 18 et 19 juillet, avec une formule réduite: 12 concerts, en plein-air, uniquement à Montpellier, contre les 152 événements organisés à travers toute la région en 2019.

Si le premier est piloté par une association, dotée d'un budget d'1 M€ reposant à 70 % sur la vente de billets et produits dérivés, le second est coordonné par une entreprise publique, aidée à 80 % par l'Etat et les collectivités, Région en tête. Les subventions prévues en 2020 n'ayant pas été annulées, la Maison ronde a pu proposer une édition limitée. Un risque que n'ont pas voulu prendre les organisateurs de Jazz in Marciac, lâchés par des mécènes et sponsors, fragilisés par le Covid, dont le soutien pèse 20 % du budget total.

Pour rester visible, le festival gersois s'appuie sur ses partenaires médias. De France Inter à Mezzo, le public peut (ré)écouter et (re)voir, cet été, des concerts passés. En outre, une offre post-confinement à 50 € permet de garder un lien avec les fans. Elle contient deux places pour l'édition 2021 et cinq produits locaux livrés à la maison, au nom du soutien aux producteurs du département. En temps normal, avec 250 000 spectateurs accueillis, les retombées économiques de Jazz in Marciac s'élèvent à 20 M€.

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