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| 7/03/2017

Saurel reçoit l’ambassadeur du Maroc et appuie sur l’identité méditerranéenne de Montpellier

S’ouvrir sur la Méditerranée : c’est l’un des objectifs de Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, pour sa 2e partie de mandat. C’est le message envoyé par l’élu, ce 7/3, en recevant Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc, à l’Hôtel de Ville. Au programme des discussions, qui se sont tenues dans le cadre feutré de la salle Jean Jaurès : jumelage des villes de Montpellier et Fès à travers le développement économique (une délégation de la Métropole, menée par la vice-présidente Chantal Marion, s’y rendra début mai), développement du nouvel axe santé/numérique, mobilité étudiante entre les deux villes, relations en matière de culture et d'art. Les relations économiques entre le Maroc et la Métropole de Montpellier peuvent, d’après Chakib Benmoussa, porter sur « l’eau, la qualité de l’alimentation, le développement durable, les entreprises technologiques et le niveau universitaire ».

Conférence des Villes de la Méditerranée

​Philippe Saurel a rappelé la préparation par ses services de la première édition, fin 2018 à Montpellier, d’une conférence des Villes de la Méditerranée (une dizaine de ville, dont Marseille et Bastia pour la France), « autour de thèmes tels que le développement durable, l'eau, l'aménagement du territoire, la culture, l'alimentation et la santé ». L’événement sera animé par « deux médias, un régional et un national », a-t-il indiqué, sans en préciser les noms. Cet événement « sera l’occasion de partager nos savoir-faire, nos différences et de comparer nos expériences face au réchauffement climatique, et aux enjeux spécifiques de la Méditerranée ».

Le poids des villes

En complément des relations entre État, « la coopération décentralisée est très importante, porteuse d’un potentiel énorme, explique Chakib Benmoussa. Les territoires ont de plus en plus de pouvoir, au Maroc comme en France ». « Ce que font les Villes, les États ne peuvent parfois pas le faire, renchérit Philippe Saurel. Lors de mon déplacement en Russie, les élus locaux m’ont dit : ‘Certes, la diplomatie entre États est un peu entre parenthèses en ce moment (du fait de l’embargo, NDLR), mais nous avons la diplomatie populaire : les villes, les étudiants, les entrepreneurs...’ Et ça, c’est très important. Les villes prennent de plus en plus de pouvoir dans le monde. Elles constituent des foyers de discussion planétaires, qui dépassent le cadre des États. »

Hubert Vialatte / vialatte@lalettrem.net
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